Radioactive.

Tu es heureux ? J’ai longtemps pensé que le bonheur était un mythe, à l’image du père du Noel. Une histoire que l’on raconte aux enfants afin qu’ils aient un but. Le mien ? Protéger ma famille, avancer dans les ténèbres et survivre. Puis il y a eu Serena. Une tornade brune qui fit irruption dans ma vie. Rien n’était calculé. Un jeu. Une passion. Un amour épique. Comme chaque couple il y a eu des hauts et des bas, mais dans notre cas tout était à prendre aux extrêmes. Les hauts ressemblaient au bonheur parfait tandis que les bas nous détruisaient. Notre amour était passionnel et destructeur. On s’est aimé. On s’est détesté. On s’est perdu. Le bonheur. Une autre preuve qu’il ne s’agissait que d’un mythe. Soyez heureux un instant et la seconde d’après vous vous retrouverez de nouveau atteint et détruit. A devoir survivre. C’était ainsi. C’était ma vie. J’étais prêt à abandonner cette quête du bonheur, jusqu’à ce que celui-ci vienne frapper à ma porte. Un enfant. Mon enfant. Mon fils. Si auparavant tout était source de doute et d’interrogation, sa naissance apporta une lumière sur ma vie ainsi que sur mon couple. Il était ce que nous avions besoin, ce qui nous manquait. Alors oui, maintenant je peux le dire… Je suis heureux.

Des tics, manies, superstitions ? N’a pas de surnom à proprement parler, son prénom étant déjà court, mais dans ses affaires se fait appeler par la lettre « H », en référence à son second prénom « Ashley », diminutif « Ash ». – N’a aucun respect pour la loi et pour l’autorité – Jure sans cesse - Très sûr de lui il n’a peur de rien ni de personne – N’est pas à l’aise pour exprimer ses émotions – Joue parfois sur l’humour – Dévoué et prêt à tout pour ceux qu’il aime – N’accorde pas souvent sa confiance, mais quand il le fait c'est sincère – Voyage souvent dans le pays pour ses affaires – Possède une Chevrolet impala noire de 1967 ainsi qu’une moto – A plusieurs tatouages sur le corps : pectoral droit, bras droit entier, omoplate droit, mollet gauche, poignet gauche, ainsi que plusieurs cicatrices – As de la gâchette – Possède une arme dans sa voiture, sous son lit ainsi que dans plusieurs planques à la maison – Il a appris aux membres de sa famille et à sa petite amie à s’en servir en cas de menace – Aime le vieux rock et les westerns – Accro à l’adrénaline, la vitesse et les sensations fortes – Fait du sport quotidiennement : footing, boxe, vélo, sport extrême –
Ses boissons de prédilections, le whisky et la bière – Déteste les comédies romantiques et les flics – Casier judiciaire : vol de voiture, cambriolage, braquage, combats illégaux, violence sur agent, coups et blessures – A déjà fait quelques séjours en prison mais ses relations lui ont toujours permis de sortir au bout de quelques semaines – Insomniaque, il n’a besoin que de peu d’heure de sommeil par nuit.

Raconte-moi ta journée idéale ? Me lever auprès de ma petite amie. La voir sourire. Tourner la tête et voir notre fils à nos côtés, également en train de sourire. Débuter la journée en pensant à un nous plutôt qu’à un je. Etre une famille. Qu’il s’agisse de nous trois, de notre famille respective ou de nos amis. Une journée idéale serait une journée où il n’y aurait aucun danger, où je ne serais pas un tueur à gage, juste un trafiquant avec sa famille aussi cinglé que lui. Une famille imparfaite mais une famille avant tout. Le reste de la journée rimerait avec barbecue, bière entre amis, fou rire, business, deal, trafic, sans l’ombre d’un problème au tableau.

Tu emmènerai quoi sur une île déserte ? Le quoi, laisse supposer un objet. Alors la réponse est simple : une arme, un couteau. Le seul moyen de survivre dans une zone inconnue et dangereuse est de pouvoir se défendre. Et l’attaque est la meilleure défense qu’il puisse y avoir. De par ma voie professionnelle, je suis un expert en armes quelles qu’elles soient. Je sais que utiliser et comment selon chaque type de situation. Mêlé à ça le fait d’être un tueur à gage, me rend plus à même de m’en servir avec précision. Aucun doute. Aucune hésitation. Un geste et obtenir un résultat. Une ile déserte c’est avancer à l’aveugle. Et même sans voir vers où j’avance, une arme à la main fait de moi le plus grand prédateur de l’île. De mon point de vue, mieux vaut être prédateur que proie. C’est en ça que se résume le fait de survivre.

Tu aimes Woontucket ? Woontucket, c’est mon passé, mon présent et certainement mon futur. Peu importe les habitations, les quartiers, j’y aie toujours vécu, c’est mon chez moi. Il y a eu les bons moments, comme les pires. Mais dans une vie tout n’est pas blanc ou noir. Il faut savoir vivre dans le gris. Woontucket, c’est la ville de ma naissance, celle de ma petite amie et celle de notre fils. Il y a une histoire inscrite dans cette ville. Une histoire qui continue de s’écrire…